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Kali et les sacrées bonnes femmes (Kathy- Delhi)

Kali est la superbe déesse hindoue de la mort, du temps et de la transformation, en sanskrit काली (Kālī) ou कालिका (Kālikā)).

Mais que détruit-elle au juste?

Elle est la destructrice des forces du mal et de l’ignorance, vénérée comme la déesse du temps ( dérivé du mot sanskrit « kāla » qui veut dire « temps »), de la création, du pouvoir et du changement qui peut conduire à l’illumination.

La capacité de détruire l’illusion de l’égo et de créer de tels changements confère à Kali son pouvoir.

Pour les égos surdimensionnés Kali est une déité flippante mais pour une personne éclairée, elle est affectueuse et aimante. 

C’est une figure maternelle forte qui a trois yeux: le passé, le présent et le futur

C’est un symbole de l’amour maternel.

Kali est aussi considérée comme la force vitale universelle. 

Hier je vous contais l’histoire de l’ONG Sakhi Kunj (https://www.sakhikunj.org/) et terminais en vous promettant de vous en dire plus sur les moyens de financement de cette organisation qui tente de faire une croix sur la position dépendante passée de femmes défavorisées, qui les forme au présent et leur assure un futur transformé.

Emmanuelle Sanjivani Brown (voir post du 16/11/2023) est une dévote de Kali et est la petite dernière a avoir rejoint cette ONG composée de sacrées bonnes femmes.

Son projet à elle? Créer de très jolies boîtes pour pouvoir faire chez soi des pujas du feu.

Dans ces pujas (cérémonies), il est essentiel de s’oublier soi-même et de focaliser totalement son esprit sur la divinité.

Bon, là, je vous sens un peu perdus. 

No worries, le ciel va très vite s’éclairer.

Une partie des bénéfices générés par la vente en ligne de ces boîtes sera versée à l’ONG et certains objets qui la composent seront faits par les futures ex-femmes défavorisées qui viennent y apprendre e.a. un métier et trouver l’indépendance.

J’en ai rencontré deux ce matin: Geeta Rani et Pushpa Devi

Deux mamans qui sont ravies de pouvoir combiner famille et boulot en créant chez elles ou, à l’avenir, dans l’atelier que l’ONG recherche actuellement.

Geeta Rani a 30 ans et 3 enfants; Pushpa Devi, 45 ans et 4 enfants. Toutes deux viennent de l’Uttar Pradesh.

Il y a aussi Wendy au Canada. Elle vend ces articles faits avec amour, bonne humeur et compétence par les 7 femmes formées par Sakhi Kunj, sur les marchés, dans des salons, des boutiques. Les profits servent à financer les besoins de l’association.

Wendy et Meera Arya, chez qui nous sommes reçues à Ghazipur à une vingtaine de kilomètres au sud de Delhi, s’étaient rencontrées aux pieds de l’Himalaya à Rishikesh, connue pour être la capitale mondiale du yoga.

Meera a travaillé un an dans l’ashram du guru d’Emmanuelle (le type au superbe sourire, vous vous souvenez?) et voilà, la boucle est bouclée.

C’est simple, c’est fluide. C’est une histoire d’amour, de belles rencontres, de synergies, de rêve, de création et d’une solide dose de courage et d’engagement.

Les dieux et les déesses font partie du quotidien en Inde. Il n’y a pas moyen d’y échapper. Ils s’invitent partout et tout le temps. 

Les lieux, les noms, les objets, les rituels, la nourriture, les fleurs, les animaux, les étoiles, le soleil, la lune, les êtres humains, les maisons, les milliers de temples, les chants, les mariages, la mort, les naissances, le commerce, les couleurs… tout est à la sauce divine et j’adore!

Alors, tu vois, Kali et ses trois yeux ont fait leur oeuvre transformatrice pour cette belle communauté de soeurs de coeur.

Meera Arya a reçu son nom de sa maman qui voulait qu’elle soit spirituelle. 

Meera, de Mira Baï, signifie la grande prêtresse de Krishna, la Princesse a qui reviennent les titres de noblesse de cette ONG. Arya signifie noble et honorée.

J’espère avoir mis ces dames à l’honneur car vraiment, elles le méritent.

Kali is the magnificent Hindu goddess of death, time, and transformation (in Sanskrit काली (Kālī) or कालिका (Kālikā)).

But what exactly does she destroy? She is the destroyer of evil forces and ignorance, revered as the goddess of time (derived from the Sanskrit word “kāla,” meaning “time”), creation, power, and change that can lead to enlightenment.

The ability to destroy the illusion of the ego and create such changes gives Kali her power.

For those with oversized egos, Kali is a frightening deity, but for an enlightened person, she is seen as affectionate and loving.

She is a strong maternal figure with three eyes representing the past, present, and future. She is a symbol of maternal love.

Kali is also considered the universal life force.

Yesterday, I told you the story of the NGO Sakhi Kunj (https://www.sakhikunj.org/) and promised to tell you more about its funding methods. The organization aims to break the dependent position of disadvantaged women, providing them with training for the present and ensuring a transformed future.

Emmanuelle Sanjivani Brown (see post from 16/11/2023) is a devotee of Kali and the latest to join this NGO composed of remarkable women.

Her project? To create beautiful boxes for performing fire pujas at home. In these ceremonies, it is essential to forget oneself and focus entirely on the divinity.

Okay, I sense you might be a bit lost.

No worries, the sky will clear up very soon.

A portion of the profits generated from the online sale of these boxes will be donated to the NGO, and some items in the boxes will be made by the future ex-disadvantaged women who come to learn a trade and find independence.

I met two of them this morning: Geeta Rani and Pushpa Devi.

Two mothers who are delighted to be able to combine family and work by creating at home or, in the future, in the workshop that the NGO is currently seeking.

Geeta Rani is 30 years old with 3 children; Pushpa Devi, 45 years old with 4 children. Both come from Uttar Pradesh.

There is also Wendy in Canada. She sells these items made with love, good humor, and skill by the 7 women trained by Sakhi Kunj at markets, fairs, and stores. Profits are used to fund the association’s needs.

Wendy and Meera Arya, where we were received in Ghazipur, about twenty kilometers south of Delhi, met at the foothills of the Himalayas in Rishikesh, known as the world capital of yoga.

Meera worked for a year in the ashram of Emmanuelle’s guru (the guy with the superb smile, remember?) and there you go, the circle is complete.

It’s simple, it’s smooth. It’s a story of love, beautiful encounters, synergies, dreams, creation, and a solid dose of courage and commitment.

Gods and goddesses are part of everyday life in India. There’s no escaping them. They show up everywhere, all the time.

Places, names, objects, rituals, food, flowers, animals, stars, the sun, the moon, humans, houses, thousands of temples, chants, weddings, death, births, trade, colors… everything is infused with the divine, and I love it!

So, you see, Kali and her three eyes have worked their transformative magic for this beautiful community of heart sisters.

Meera Arya received her name from her mom, who wanted her to be spiritual. Meera, from Mira Bai, means the great priestess of Krishna, the princess to whom the titles of nobility of this NGO belong. Arya means noble and honored.

I hope I have done these ladies justice because truly, they deserve it.

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