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The NGO Sakhi Kunj and empowerment of women (Kathy- Delhi- Nov.23)

La condition des femmes dans le monde est un vaste sujet et particulièrement en Inde.

Mais dès que nous les femmes, nous nous groupons, nous nous soutenons, nous nous respectons et nous aimons, l’énergie et les synergies montent en flèche et peuvent atteindre des sommets salvateurs, créatifs, constructifs et enrichissants. La sororité génère une force unique.

J’ai rencontré Emmanuelle Brown hier. Elle vit en Australie et l’Inde est son pays de coeur.

Ce matin autour d’un thé matinal elle m’a parlé d’une ONG qui libère les femmes de leur dépendance financière aux hommes.

De fil en aiguille voilà qu’elle m’embarque littéralement dans une folle aventure riche en découvertes multiples. 

Alors accroche-toi!

Nous roulons à une vingtaine de kilomètres hors de Delhi, vers Ghazipur, pour rejoindre Meera, une partenaire et amie d’Emmanuelle.

Elle se sont rencontrées via leur guru Yogrishi Vishva Ketu. Ketu signifie le pont du monde!

Il est le fondateur de l’Akhanda yoga, descend tout droit de l’Himalaya et a un charisme et un sourire délicieux. Bon, je m’éloigne….

Nous arrivons chez Meera qui nous accueille chaleureusement, nous présente sa famille et nous annonce qu’aujourd’hui c’est la fête de Bhaidhug qui met à l’honneur les frères et soeurs.

Meera a une société de gestion des déchets, apprend aux gens à composter, à réduire leurs déchets, à ne pas utiliser de plastique, à poser de meilleurs choix écologiques.

Elle vit à 500 mètres d’une des plus grandes décharges de la ville, une montagne, vraiment une haute montagne grise survolée par des centaines de rapaces. 

Devant ce monstre trône un énorme incinérateur qui produit de l’énergie pour les usines environnantes.

Parfois, la décharge de Ghazipur s’écroule, parfois elle prend feu.

Il y a trois décharges de ce type à Delhi.

Meera vient d’une famille hindoue, de la caste des Jâts, des agriculteurs du Nord de l’Inde.

Elle a toujours été fort inspirée par l’engagement actif de sa maman qui a créé de nombreuses associations pour les femmes dans le Nord de l’Inde.

Celles-ci sont particulièrement sous le joug de leur mari ou de tout homme de la famille. 

Elles ne vont pas à l’école, elles sont souvent enfermées chez elles, elles sont toujours 100% dépendantes. La maman de Meera leur a tendu l’oreille et la main.

En 2016, Meera a fondé l’ONG Sakhi Kunj ( https://www.sakhikunj.org/ ).

Sakhi signifie les amies, Kunj le groupe. Une autre façon d’exprimer la sororité.

Cette ONG a pour objectif de créer des communautés durables grâce au soutien et à l’autonomisation des femmes défavorisées.

Les femmes y apprennent un métier, acquièrent des compétences multiples, conçoivent des produits, les réalisent et les vendent. Elles reçoivent aussi une éducation financière et commerciale ainsi qu’un salaire, bien sûr.

L’autonomisation économique, sociale, psychologique et politique des femmes et des filles constitue un facteur de protection qui diminue le risque de violence à l’égard des femmes. 

Cette violence étant un corolaire du statut (inférieur) réservé à la femme au sein du couple et dans la société en général.

Encourager cette autonomisation favorise leur indépendance financière, permet d’améliorer les relations entre individus et de promouvoir des rapports de force équitables entre les sexes au sein des ménages, des communautés et de la société.

Je vous parlerai demain des méthodes de financement de Sakhi Kunj. Il sera question de Kali, de puja du feu, de femmes créatives, inspirées et inspirantes, de Chandni Chowk, de Rudrash Mala, de Shiva, et de méditation Japa!

The condition of women in the world is a vast topic, particularly in India.

But as soon as we women come together, support each other, respect and love each other, the energy and synergies soar and can reach salvational, creative, constructive, and enriching heights. Sisterhood generates a unique strength.

I met Emmanuelle Brown yesterday. She lives in Australia, and India is her heart’s country. This morning, over a cup of tea, she told me about an NGO that liberates women from their financial dependence on men.

One thing led to another, and she literally took me on a wild adventure rich in multiple discoveries.

So, buckle up!

We drive about twenty kilometres outside Delhi, towards Ghazipur, to meet Meera, a partner and friend of Emmanuelle. They met through their guru Yogrishi Vishva Ketu. Ketu means the bridge of the world! He is the founder of Akhanda yoga, descends straight from the Himalayas, and has a delightful charisma and smile. Well, I digress…

We arrive at Meera’s place, where she warmly welcomes us, introduces us to her family, and announces that today is the festival of Bhaidhug, which honours brothers and sisters.

Meera runs a waste management company, teaches people to compost, reduce their waste, avoid using plastic, and make better ecological choices. She lives 500 meters from one of the largest landfills in the city, a mountain, really a high grey mountain flown over by hundreds of raptors. In front of this monster stands a huge incinerator that produces energy for the surrounding factories. Sometimes, the Ghazipur dump collapses, sometimes it catches fire. There are three landfills of this type in Delhi.

Meera comes from a Hindu family, from the Jats caste, farmers from northern India.

She has always been inspired by the active commitment of her mother, who created many associations for women in northern India. These women are particularly under the yoke of their husband or any male family member. They do not go to school, are often confined to their homes, and are always 100% dependent. Meera’s mother lent them an ear and a helping hand.

In 2016, Meera founded the NGO Sakhi Kunj (https://www.sakhikunj.org/). Sakhi means friends, Kunj the group. Another way of expressing sisterhood.

This NGO aims to create sustainable communities through the support and empowerment of underprivileged women.

Women learn a trade, acquire multiple skills, design products, make and sell them. They also receive financial and business education as well as a salary, of course.

The economic, social, psychological, and political empowerment of women and girls is a protective factor that reduces the risk of violence against women. This violence is a corollary of the (inferior) status reserved for women within the couple and in society in general.

Encouraging this empowerment promotes their financial independence, improves relationships between individuals, and promotes equitable power dynamics between genders within households, communities, and society.

I will talk tomorrow about Sakhi Kunj’s funding methods. It will involve Kali, fire puja, creative, inspired, and inspiring women, Chandni Chowk, Rudrash Mala, Shiva, and Japa meditation!

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