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I wanna Jaïn with you ( Kathy – North Goa – Dec. 23)

One day, in Mumbai, my friend Apar asked me out of the blue what I knew about Jains. I proceeded to list the few things I knew on the subject.

Jains are highly respectful of all forms of life. They are strictly vegetarian and even refuse to eat where meat or fish is consumed.

I then learned that sprouted seeds are considered living food, and that they exclude the consumption of roots and tubers to avoid harming underground living organisms.

I also mentioned that they are a minority in India but present in many parts of the world. Apar clarified that they represent 0.5% of the Indian population but contribute 24% of the total taxes collected by the state.

I spoke of their legendary honesty, and Apar added that it is precisely because of this trait that they are among the wealthiest people. He also emphasized that donations are an integral part of their practice.

That’s where my extensive knowledge stopped! Fortunately, Bhumi and Apar were there to enlighten me further.

They began by teaching me that there are two branches in Jainism: Digambara and Śvētāmbara.

Followers of the Digambara branch, whose name literally means “sky-clad” or “naked,” renounce all material possessions, including clothing. Digambara monks, called munis, consider physical nudity as a symbol of complete detachment from the material world. This branch historically follows stricter monastic practices.

Śvētāmbara monks and nuns wear white clothing and can have limited possessions, such as a dusting brush to sweep their path and avoid causing harm to small living organisms.

Despite these differences, it’s essential to note that Digambaras and Śvētāmbaras share the same fundamental beliefs of Jainism, including non-violence (ahimsa), truth (satya), non-attachment (aparigraha), and compassion for all creatures.

Jains strive to minimize all acts of violence, even in thought and speech, and adopt a lifestyle that respects all forms of life.

A major event in a Jain’s life is the Paryushana ceremony, a period of fasting, prayer, and meditation. During this time, followers reflect on their past actions, seek forgiveness for their transgressions, and strive to strengthen their commitment to the fundamental principles of Jainism.

Having spent time with them, I can only confirm all of this. My friends Bhumi, Mohit, and Apar are lovely, funny, dedicated, available, honest, transparent, direct, educated, and generous individuals. They hold a special place in my heart and serve as role models.

Founded in the 6th century BCE by Mahavira, a contemporary of Buddha, Jainism has profoundly influenced Indian culture and left a lasting imprint on the spirituality of the subcontinent.

Jain temples, scattered throughout India, are architectural gems. They are not only places of worship but also cultural treasures that showcase the Jains’ devotion to art and architecture.

Despite their relatively small size compared to other religious groups, the Jain community continues to play a significant role in the religious and cultural diversity of the country. Their commitment to non-violence and tolerance has contributed to forging a legacy that transcends geographical and temporal boundaries, making Jains an inspiring and intriguing community.

Un jour, à Mumbai, mon ami Apar me demande ce que je sais des Jaïns! Comme ça, de but en blanc.

Je lui fait alors la liste du peu d’éléments que je connais à ce sujet.

Les Jains sont des gens très respectueux de toute forme de vie. Ils sont strictement végétariens et refusent même de manger là où de la viande ou du poisson sont consommés.

J’apprends ensuite que les graines germées font partie des aliments vivants et qu’ils excluent la consommation de racines et de tubercules pour éviter de blesser les organismes vivants souterrains.

Je lui dit aussi qu’ils sont minoritaires en Inde mais néanmoins présents dans beaucoup de parties du monde.

Là, il me précise qu’ils représentent 0,5% de la population indienne mais qu’ils génèrent 24% du total des impôts perçus par l’état.

Je lui parle aussi de leur honnêteté légendaire et lui de rajouter que c’est justement grâce à cela qu’ils sont parmi les gens les plus riches. Il me précise aussi que les donations font partie intégrante de leur pratique.

Voilà, mon grand savoir s’arrêtait là!  Heureusement, Bhumi et Apar étaient là pour m’instruire davantage.

Ils commencent par m’apprendre qu’il y a deux branches dans le jaïnisme: le Digambara et le Śvētāmbara.

Les adeptes de la branche Digambara, dont le nom signifie littéralement “vêtu du ciel” ou “nu“, renoncent à toute possession matérielle, y compris les vêtements. 

Les moines Digambaras, appelés munis, considèrent la nudité physique comme un symbole de détachement total du monde matériel. 

Cette branche est historiquement plus stricte en termes de pratiques monastiques.

Les moines et les nonnes Śvētāmbaras portent des vêtements blancs et peuvent détenir des possessions limitées, telles qu’une brosse à poussière pour balayer leur chemin et éviter de causer des dommages aux petits organismes vivants.

Malgré ces différences, il est important de noter que les Digambaras et les Śvētāmbaras partagent le même socle fondamental de croyances, notamment la non-violence (ahimsa), la vérité (satya), le non-attachement (aparigraha) et la compassion envers toutes les créatures. 

Les Jains s’efforcent de minimiser tout acte de violence, même dans la pensée et la parole, et adoptent un mode de vie qui respecte toutes les formes de vie.

Un événement majeur dans la vie d’un jaïn est la cérémonie de Paryushana, une période de jeûne, de prière et de méditation. Durant cette période, les fidèles réfléchissent sur leurs actions passées, cherchent le pardon pour leurs transgressions, et s’efforcent de renforcer leur engagement envers les principes fondamentaux du jaïnisme.

Pour avoir partagé du temps avec eux, je ne peux que confirmer ces pratiques au quotidien. Mes amis Bhumi, Mohit et Apar sont des êtres adorables, drôles, dévoués, disponibles, honnêtes, transparents, directs, instruits et généreux. Ils ont une place importante dans mon coeur. Ils sont des modèles.

Fondé au VIe siècle avant J.-C. par Mahavira, un contemporain du Bouddha, le jaïnisme a profondément influencé la culture indienne et a laissé une empreinte durable sur la spiritualité du sous-continent.

Les temples jaïns, éparpillés à travers l’Inde, sont des joyaux architecturaux. Ce sont non seulement des lieux de culte, mais aussi des trésors culturels qui illustrent la dévotion des Jains envers l’art et l’architecture.

Malgré sa relative petite taille en comparaison avec d’autres groupes religieux, la communauté jaïne continue de jouer un rôle significatif dans la diversité religieuse et culturelle du pays. 

Leur engagement envers la non-violence et la tolérance a contribué à forger un héritage qui transcende les frontières géographiques et temporelles, faisant des Jains une communauté inspirante et intrigante.

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