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Thiruvananthapuram – Maveli – (Kathy – Varkala – January 2024)

The Visit ( 17 Jan. 24)

With Thiruvananthapuram, you break all records in Scrabble and treat yourself to a beautiful exercise in eloquence.

The capital of Kerala boasts no fewer than fifteen Indian Coffee Houses!

Is it due to the fact that Kerala is known for having a political history where the communist party played a significant role?

Mathias Joseph, from Action Aid India, reminded me this morning that many ICHs are gathering places for political figures who meet there to debate and plan collective actions*. It’s true that these establishments are very affordable, and there is no pressure from management to vacate tables. I have personally experienced and observed this many times.

Kim, the wizard behind Villa Mandala in Varkala, tells me that for him, ICHs evoke nostalgia for moments spent with family and friends discussing politics or with partners discussing business.

I’m beginning to confidently assert that these ICHs are imprinted in the DNA of Indians. Isn’t that intriguing?

Yesterday, at the renowned ICH near Trivandrum station, I was warmly greeted by a bustling army of staff. There were servers decked out in traditional attire, managers sporting their signature pink shirts, a kitchen team in khaki, and cashiers hustling…

Saji Gopinath, a 30-year veteran at Café Maveli, is a coding maestro, effortlessly inputting orders at lightning speed and generating tickets that customers then take to the ground floor cashiers.

It’s impressive to watch him navigate the keyboard, almost making Sergei Rachmaninov blush with envy. What truly astounded me was when servers, armed with nothing but memory, reeled off orders that went well beyond the twenty or thirty-item mark! I lost count!

I strolled in around 9:30 a.m., spoiled for choice when it came to finding a spot. But by 9:40 a.m., not a single seat remained, and the place was buzzing. It felt like stepping into a lively human hive, with customers weaving through the spiral café, deftly avoiding servers loaded with trays of dishes, cups, and glasses. Honestly, these folks are pulling off superhuman feats, all while wearing a smile.

This is the kind of staff that would make any restaurateur dream big!

  • *(Check following posts: 
  • – The Indian Coffee House at Connaught Place in Delhi (Kathy, Nov. 23)
  • – Brewed Legends: Calcutta’s Indian Coffee House (Kathy- Kolkata – Nov. 23- 1st part)
  • – Brewed Legends: Calcutta’s Indian Coffee House (Kathy- Kolkata – Nov. 23- 2nd part))

Avec Thiruvananthapuram tu bats tous les records au Scrabble et tu t’offres un bel exercice de volubilité. 

La capitale du Kerala ne compte pas moins d’une quinzaine de Indian Coffee Houses!

Est-ce dû au fait que le Kerala est connu pour avoir une histoire politique où le parti communiste a joué un rôle significatif? 

Mathias Joseph, responsable de la communication pour Action Aid India, me rappelait ce matin que bon nombre des ICHs sont des lieux de rassemblement de personnalités politiques qui s’y rencontrent pour débattre et penser des actions collectives*. Il est vrai que ce sont des établissements très abordables et qu’il n’y a aucune pression de la part de la direction pour libérer les tables. J’ai moi-même pu en faire l’expérience et l’observer maintes fois.

Kim, le manager magicien de la Villa Mandala à Varkala, me raconte que les ICHs évoquent la nostalgie des moments passés en famille, entre amis à discuter politique, ou avec des partenaires à parler affaires.

Je commence franchement à pouvoir affirmer que ces ICHs sont imprimés au fer rouge dans l’ADN des indiens. C’est intrigant, non?

Hier, au très célèbre ICH près de la gare de Trivandrum, je fus reçue chaleureusement par l’ensemble du personnel. Ils sont très nombreux. Les serveurs en costumes traditionnels , les managers reconnaissables à leur chemise rose, l’équipe des cuisines vêtue de kaki, les caissiers, ….

Saji Gopinath, qui travaille au Café Maveli depuis 30 ans, assure l’encodage de toutes les commandes à la vitesse de l’éclair et émet les tickets que les clients devront ensuite présenter à la caisse au rez-de-chaussée. 

C’est remarquable de le voir taper sur ce clavier à en faire pâlir de jalousie Sergueï Rachmaninov en personne mais là, où je reste bouche bée, c’est quand les serveurs viennent lui dicter les commandes, sans notes ou sans outils digitaux. Ces mémoires géantes sur pattes lui déclament des commandes qui dépassent les vingt ou trente articles! Je n’arrivais pas à compter!

Je suis arrivée vers 9h30 et j’ai eu l’embarras du choix pour m’installer. À 9h40, il n’y avait plus une seule place et les clients se bousculaient. Je me croyais dans une fourmilière humaine tant l’endroit était pris de frénésie. Les clients, grimpant le café en colimaçon, slalomaient entre les serveurs chargés de dizaines d’assiettes, de tasses et de verres. Non, mais franchement, accomplir de telles prouesses relève du surhumain ! Et tout cela, avec le sourire

Cela laisserait plus d’un restaurateur rêveur!

  • *(Voir posts sur Delhi et Calcutta : 
  • – The Indian Coffee House at Connaught Place in Delhi (Kathy, Nov. 23)
  • – Brewed Legends: Calcutta’s Indian Coffee House (Kathy- Kolkata – Nov. 23- 1st part)
  • – Brewed Legends: Calcutta’s Indian Coffee House (Kathy- Kolkata – Nov. 23- 2nd part))

One Comment

  • Nathalie Heintz

    En effet, tels aussi les dabbawallahs de Mumbai, nos chers indiens forcent le respect pour leur capacité d’organisation et de méthode qui nous dépasse!
    Vade rétro Chat GPT!
    Rien n’est impossible en Inde.
    Longue vie aux Indian Coffee Houses de la République toute entière, une valeur sure!

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