Brasserie du Borinage
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Urine, chicon et Borinage attitude – 2ème partie (Kathy – Boussu – Juin 2025)

Dans l’air chaud et sucré de la brasserie du Borinage, le moût bouillonne, les brasseurs s’activent, et la bière commence à vivre. Et pourtant, ce goût si local se retrouve aujourd’hui dans plus de 400 points de vente. Moins de dix en Flandre. Le reste en Wallonie, mais aussi en Italie, en France, en Allemagne et en Suisse.

La bière, ça se brasse comment ?

À la base, il y a le malt. Ici, c’est du pilsen 100 % wallon. En réalité, toutes les céréales peuvent convenir pour faire de la bière. À Boussu, un autre brasseur utilise même du sarrasin.

Première étape : on concasse la céréale, puis on ajoute de l’eau chaude. On obtient une pâte qu’on chauffe dans les premières cuves. C’est l’empâtage. Il faut respecter des paliers de température pour que l’amidon se transforme en sucre.

Ensuite, on filtre. On sépare les parties solides, les drêches, du liquide, le moût. Les drêches serviront à nourrir le bétail. Rien ne se perd.

Puis vient l’ébullition. On chauffe le moût dans deux cuves. Ça permet d’assainir le brassin. On y ajoute une dose de houblon, celle qui donne l’amertume. Tout ce processus se joue à la minute près.

Quand le moût est refroidi à environ 70 °C, on rajoute du houblon, cette fois pour libérer ses huiles essentielles et développer les arômes.

Ici, les petites cuves font 15 hectolitres. Ça donne 4500 bouteilles, soit trois palettes. L’équipe produit deux brassins par jour, quatre jours par semaine.

Le houblon, les levures et les fruits sont stockés en chambre très froide. Chaque houblon a son propre profil aromatique.

Et pour faire tourner cette brasserie, ils ont choisi une énergie décarbonée. Résultat : six à huit tonnes de pellets consommés par mois.

Brasserie du Borinage

Le chaud, le froid, l’hygiène

Une brasserie, c’est un bloc chaud et un bloc froid. Dans le froid, on ensemence le moût avec des levures. C’est la fermentation. Le sucre est consommé, l’alcool se forme. Ce processus demande une surveillance constante.

Ensuite vient la clarification. On utilise un liquide réfrigérant pour faire tomber les sédiments. Résultat : une bière claire. Tous ces processus prennent environ un mois.

Il fait chaud, c’est sucré. L’hygiène est donc primordiale. Ici, elle est assurée avec de la soude, de l’eau chaude et… de l’acide para… ? En tout cas, ils gèrent.

Et après on conditionne

La bière finie est stockée dans des tanks. On la sature avec du CO2. C’est une méthode. Une autre est la refermentation en bouteille.

Pour les événements ou les festivals, la bière est mise en fûts. Pour le consommateur, ce sera en bouteille ou en canette. Au Boribar, il y a une ligne de 16 bières au fût.

Et bien sûr, il faut penser aux étiquettes, à la date de péremption, au numéro de lot… Tout y est.

Mais sans les gens, ça ne rime à rien

Tu as vu le boulot, oui. Mais s’il n’y a pas de clients, d’amateurs de bière, de potes… tout ça ne rime à rien.

Au Boribar, un détail me charme. Tu choisis la taille de ton verre, ou même de ta carafe. Tu accompagnes ta bière d’un généreux plateau de fromage à la bière. Tu fais ton stock à la boutique. Tu tchatches avec les clients. C’est vivant.

Je rencontre André Malingret. Fier, sans le cacher. C’est le père d’Antoine, notre Pinte Manager (voir première partie). André est agriculteur, passionné, aujourd’hui pensionné. Il est aussi coopérateur, bien sûr. Il me montre les vestiges de la ferme de son grand-père. Il est né ici. Et il est content que ce lieu soit devenu la brasserie.

Valentin Mulliez, lui, vient de Dour. Il avait entendu parler du projet, il est venu avec ses potes. Il a aimé l’ambiance. Il a pris des parts. Il est devenu coopérateur. Pas pour l’argent, mais pour soutenir un projet ambitieux pour la région. Il insiste : ici, on se fiche de ta classe sociale. Le borain est amical et convivial.

Chaque semaine, il y a des événements. Ça crée du lien, du plaisir.

Ici, brasseurs, clients et coopérateurs sont liés. Et impliqués.

Alors, on y va ?
Passe y boire un verre, goûter, discuter, découvrir. Le Borinage a mis sa bière au cœur de la table. À toi de venir y trinquer. https://brasserieduborinage.be

Et toi, tu en penses quoi ?
Tu connais cette brasserie ? Tu as envie de la découvrir ? Tu veux devenir coopérateur et soutenir le projet? Dis-le en commentaire ci-dessous.(Leave a reply).
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Brasserie du Borinage. André Malingret

In the warm, sweet air of Borinage Brewery, the wort’s bubbling, the brewers are buzzing, and the beer’s coming to life. That local flavour? It’s now in over 400 spots — less than ten in Flanders, the rest scattered across Wallonia, Italy, France, Germany, and Switzerland.

So, how do they make the beer?

It starts with malt. Here, it’s 100% Walloon pilsner malt. But really, any grain can do. In Boussu, one brewer even uses buckwheat!

First, they crush the grain, add hot water, and get a thick mash going in the first vats. This is mashing — careful temperature steps turn starch into sugar.

Next, they filter out the solids — that’s the draff — from the liquid wort. The draff? It feeds the animals. Nothing goes to waste.

Then the wort boils in two kettles, cleaning the brew. They throw in hops for bitterness — timing it just right, down to the minute.

Once cooled to about 70°C, they add more hops to release essential oils and ramp up the aroma.

The kettles are small — 15 hectolitres, or 4,500 bottles per batch (three pallets). The crew does two batches a day, four days a week.

Hop, yeast, and fruit live in super-cold storage. Every hop has its own unique flavour.

Energy-wise, they go all-in with six to eight tonnes of pellets a month — keeping it green.

Hot, cold, and clean

The brewery’s got a hot zone and a cold zone. In the cold part, yeast gets added, kicking off fermentation — sugar turns to booze. They keep a close eye on it.

Then it’s time to clarify. Cold liquids drop the sediment, leaving clear beer. The whole thing takes about a month.

It’s warm and sweet in here, so hygiene’s massive. They clean with soda, hot water, and… vinegar acid? Whatever it is, they nail it.

Bottling and packing

Finished beer goes in tanks, gets fizzed up with CO₂ — one way to carbonate. Another is bottle refermentation.

For festivals, beer goes in kegs; for you, bottles or cans. Boribar’s got 16 beers on tap.

Labels, expiry dates, batch numbers — all on point.

But without people, it’s nothing

All that work means nothing without customers, beer lovers, mates…

Boribar’s got a cool vibe. Pick your glass size or carafe. Get a generous board of beer cheese. Stock up in the shop. Chat with friendly faces. It’s buzzing.

I met André Malingret — proud dad of Antoine, our Pinte Manager (see part 1). André’s a retired farmer and co-op member. He showed me the remains of his grandfather’s farm, where he was born. He’s happy this place is now a brewery.

Valentin Mulliez is from Dour. He heard about the brewery, came with mates, loved the vibe, bought shares, and became a co-op member. Not for the cash — to support an ambitious local project. He says social class doesn’t matter here. Borinagers are friendly and welcoming.

Every week, there’s an event. Real fun, real connection.

Here, brewers, customers, and co-op members are one big team.

So, fancy a visit?
Swing by for a pint, check out the brewing, taste the beer, have a chat, soak it all up. Time to raise your glass → https://brasserieduborinage.be

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Les cuves à la Brasserie du Borinage

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