Goa Grooves (Kathy – North Goa – Dec. 23)
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Do you have to be a bit off your rocker to fall in love with Goa?
Personally, I’m head over heels for this slice of paradise on Earth – it’s got this crazy cool vibe, pristine beaches, tropical jungles, dead silence, and an ocean that turns a simple swim into a divine pleasure. Warm water, clean sand, and guess what? Bikinis are totally cool here, a vibe likely inherited from the wild and free-spirited hippies who invaded this tiny Indian state back in the ’60s and ’70s.
Today, Goa’s hippie spirit lives on in its markets stocked with handmade crafts, boho threads, and eclectic jewelry. Easygoing cafes, beach yoga jams, and organic-electro-fusion festivals keep that communal vibe alive. The folks who stuck around didn’t just chill; they blended local culture into their lifestyle, creating a mashup of ancient traditions and out-there thinking. Some dove into community projects, while others birthed eco-friendly digs, art hubs, meditation dens, tattoo joints, tantric workshops – you name it.
And if you’re into partying, especially in the north, it’s an absolute blast. I’m currently exploring the north, and the hinterland is nothing short of mind-blowing. Music is still a big deal here. Even though the scene has evolved, electronic music festivals still pull in folks from all corners of the globe.
Of course, all this fusion sparks debates about tourism and preserving the local vibe. Some worry the influx of tourists will water down the real essence of Goa, while others see it as a one-of-a-kind cultural cocktail worth protecting. The locals? Well, they’ve seen and heard it all. Me? I’m sometimes caught off guard by the tantric screams in the night and the sheer number of enlightened souls I bump into.
For me, it’s the south that kicks it up a notch. Found a hidden gem there a few years back, and I can’t get enough. The view’s a stunner, nature’s dialed up to eleven, and the people? Oh, they’re as smooth as it gets.
Goa, once a sun-soaked Portuguese colony for over 450 years till India took over in ’61, still rocks that Portuguese vibe in its architecture, cuisine, and the laid-back lifestyle. Panjim (or Panaji) is where you’ll feel the blend of cultures in the Portuguese quarter. Old Goa, a UNESCO World Heritage spot, is a time machine with killer remnants of the past – churches and cathedrals straight out of a Portuguese Christian dream.
Under that blazing Indian sun, Goa throws open its arms to all kinds of seekers, hungry for relaxation and a damn good time. It’s like nature itself said, “Let’s make this place pure magic.”
Oh, and the name? I’m rolling with the Portuguese version – “Goi” or “Gova,” meaning “escape” or “far-off place.”
Faut-il nécessairement être un peu allumé pour aimer Goa?
Moi, j’adore ce petit coin de paradis sur terre pour son ambiance vraiment cool, pour les plages paradisiaques, la jungle tropicale, le silence, l’océan où se baigner est un plaisir divin, l’eau est chaude, le sable est propre, et, fait unique dans ce pays, se baigner en bikini est OK. Il s’agit sans doute d’un héritage des babas cool du monde entier qui sont venus squatter le plus petit état indien, situé sur la côte occidentale, dans les années 60 et 70.
Aujourd’hui, l’héritage hippie de Goa est visible à travers les marchés où l’on trouve des articles artisanaux, des vêtements et des bijoux bohèmes. Les cafés décontractés, les sessions de yoga sur la plage et les festivals bio-electro-fusion perpétuent cet esprit qui caractérisait la scène hippie.
Ceux qui ont choisi de rester à Goa ont souvent intégré des éléments de la culture locale dans leur mode de vie, créant ainsi une fusion unique de traditions anciennes et de pensées alternatives. Certains ont participé activement à des projets communautaires, tandis que d’autres ont ouvert des éco-hébergements, des ateliers artistiques, des centres de méditation, des tattoo shops, des ateliers de tantra etc…
Si tu veux faire la fête, c’est aussi une destination de rêve mais alors plutôt dans le nord de ce tout petit état. Je découvre le nord pour l’instant. Le plages sont énormes et l’arrière-pays est sublime.
La musique reste un aspect important de l’héritage hippie à Goa. Bien que la scène musicale ait évolué au fil des ans, des festivals de super musique électronique continuent d’attirer des amateurs du monde entier. Ils sont très forts.
Ces influences suscitent des débats sur le développement touristique et la préservation de l’identité locale. Certains craignent que l’afflux touristique ne dilue l’authenticité de Goa, tandis que d’autres voient dans cette fusion culturelle une richesse unique à protéger.
Les locaux ont tout vu, tout entendu, je crois. Moi-même, je suis parfois stupéfaite et saisie par des cris tantriques qui résonnent dans les nuits et par le nombre d’illuminés que je croise ici.
Perso, c’est le sud qui me branche. Il y a quelques années j’y ai déniché une perle cachée presque à la frontière avec le Karnataka. Je ne m’en lasse pas. La vue et la nature y sont merveilleuses, le silence est presque total, les gens sont tout doux.
Goa est une perle ensoleillée qui fut une colonie portugaise pendant plus de 450 ans jusqu’à son annexion par l’Inde en 1961. L’influence portugaise est toujours présente dans l’architecture, la cuisine et la douceur de vivre.
C’est particulièrement visible dans la capitale Panjim (ou Panaji, selon) où le quartier portugais offre un mélange étonnant de cultures. Le point d’orgue reste Old Goa classée au patrimoine mondial de l’UNESCO avec des vestiges impressionnants du passé. Les églises et les cathédrales de la vieille ville sont des exemples exceptionnels de l’architecture chrétienne portugaise en Inde.
Sous le torride baiser du soleil indien, Goa réserve un accueil chaleureux et décontracté à tous les types de visiteurs avides de détente et de plaisir.
Ici, c’est comme si la nature elle-même avait décidé de créer un cadre de vie idyllique.
Mais d’où vient ce nom, en fait? Les théories sont multiples. Je choisis la version portugaise. “Goi” ou “Gova,” qui signifie “évasion” ou “lieu éloigné”.